En orthodontie, nous nous devons d’établir un plan de traitement autrement dis un plan de construction qui nous sert de guide pour atteindre les objectifs escomptés. La détermination de ces objectifs au départ en concordance avec les attentes du patient constitue une des clés de réussite du traitement orthodontique. Certains patients ont des attentes irréalistes envers l’orthodontie en disant vouloir un résultat parfait, d’où la nécessité de définir cette notion de perfectionet de la moduler en fonction des cas cliniques, tout en veillant à présenter au patient une simulation de traitement bien réaliste et réalisable, car évidemment, un même plan ne mènera pas aux mêmes résultats d’une personne à l’autre, même si nous avons des situations similaires au départ.
I- Le résultat du traitement orthodontique :
Plusieurs facteurs peuvent influencer le déroulement du traitement orthodontique et nous empêcher d’atteindre les objectifs optimaux prédéfinit comme : l’âge du patient et son potentiel de croissance résiduel ; la coopération du patient pendant le traitement : Facteur Primordial (port d’élastique, hygiène buccale, assiduité aux rendez-vous, etc.) ; les facteurs anatomiques : présence d’un déséquilibre squelettique entre les mâchoires ou des dents difformes ou absentes ; la dentition : la présence de dents extraites, délabrées, avec d’importantes restaurations, etc.; les facteurs fonctionnels ou dysfonctionnels : tonicité musculaire (influence de la langue, des joues, lèvres, etc.), la densité osseuse et les habitudes pernicieuses (bruxisme, succion de pousse, etc.); la durée du traitement : certains patients ont des contraintes de temps ce qui rend difficile ou impossible de faire des corrections globales. Parfois, des “ultimatums” nous sont imposés pour terminer un traitement (mariage, déménagement, etc.) ; les exigences particulières des patients : la plus part refusent d’avoir recours à la chirurgie orthognathique, certains de subir des extractions ou de porter certains appareils correcteurs voir même certains élastiques notamment les transverse antérieurs. Cela peut alors limiter sérieusement les possibilités de traitement que l’orthodontiste peut leur offrir ; Un traitement de compromis peut être alors envisagé quand cela reste réalisable sinon le praticien se doit de refuser de prodiguer les soins. Le plan de traitement est certes un bon guide pour le praticien dans l’atteinte de ses objectifs mais il se doit d’être réaliste, tout comme les attentes des patients. En théorie, pour obtenir un résultat “parfait” on se doit d’avoir tous les éléments et conditions “parfaites” du début du traitement jusqu’à sa fin, cependant, ceci est rarement le cas, pour ne pas dire jamais…! C’est pourquoi il serait plus judicieux de parler plutôt d’un résultat “optimal”. Et même si les conditions semblent idéales et malgré la bonne volonté du clinicien et du patient, il est parfois impossible d’atteindre la perfection et certains degrés de compromis doivent être considérées comme acceptables. Le fait de ne pas atteindre un résultat optimal n’indique pas nécessairement un échec thérapeutique.
II- La perfection existe-t-elle ?
L’orthodontie, tout comme la dentisterie et la médecine, n’est pas une science exacte. Malgré ce que peuvent prétendre certains operateurs dans leur publicité et leurs “slogans”, le sourire parfait, la bouche parfaite, la dentition et l’occlusion parfaites n’existent que théoriquement ou dans la tête des rêveurs irréalistes! Si quelqu’un vous promet ainsi “la perfection”, tentez de vous le faire attester par écrit, ce sera le vrai test du sérieux de cette allégation! Un praticien peut vous promettre de faire de son mieux, d’utiliser les standards en vigueur dans son domaine et de tenter d’atteindre le meilleur résultat possible mais de là à garantir la perfection…
III- Nos cas ne sont pas parfaits !
tout est question de compromis !
Si on nous montre n’importe quel cas traité en orthodontie qu’un praticien considère comme « Parfait », d’autre y trouveront de nombreux défauts et imperfections! ceci s’applique aussi bien à nos propre cas, même aux plus beaux résultas que nous avons obtenus et les très nombreux cas publiés sur notre site! Personnelement je préfère parler de résultat optimal qui correspondrait à des objectifs préalablement bien définit, plutôt que d’un éventuel idéal qui reste difficilement définissable, tout en se référant aux différentes théories orthodontiques qui doivent bien évidement rester le référentiel sur lequel nous devons se baser pour élaborerer nos solutions thérapeutiques.
IV- Une Panoplie de Cas !
Voici des exemples de nombreux cas traités au sein de notre structure permettant dans la mesure du possible de mettre en évidence ce qui a précédé :
Cas 1 :
Cas 2 :
Cas 3 :
Cas 4 :
Cas 5 :
Cas 6 :
Cas 7 :
Cas 8 :
Cas 9 :
Cas 10 :
Cas 11 :
Cas 12 :
Cas 13 :
Cas 14 :
Cas 15 :
Cas 16 :
Cas 17 :
Cas 18 :
Cas 19 :
Cas 20 :
Cas 21 :
V- L’excellence en orthodontie : Bien plus que des dents droites, l’orthodontie se doit de permettre dans la mesure du possible une réhabilitation complète esthétique et fonctionnelle de l’ensemble de l’appareil manducateur. Esthétique et fonction
Si on nous montre n’importe quel cas traité en orthodontie qu’un praticien considère comme “parfait”, d’autres y trouveront de nombreux défauts et imperfections! Ceci s’applique aussi bien à nos propre cas, même aux plus beaux résultats que nous avons obtenus et les très nombreux cas publiés sur ce site Internet. Ces termes, qui réfèrent à des objectifs de traitement que nous nous tentons toujours d’atteindre peuvent être difficile à définir. La détermination de notion d’esthétique et son interprétation sont variables et parfois très personnelles. Ceci renvoi à la notion d’idéal de beauté qui reste très subjective et n’existe que dans notre esprit, ceci s’applique aussi au sourire et à l’aspect de la dentition, de ce fait, on doit reconnaître qu’il est difficile de satisfaire les exigences personnelles et variées de tout le monde. L’aspect fonctionnel quant à lui est plus scientifique et de ce fait mesurable, mais il existe plusieurs définitions d’une fonction mandibulaire et occlusale “parfaite” ou idéale, et de plus elles n’ont cessé d’évoluer.
Ainsi, dans les éléments d’excellence nous allons plus nous concentrer sur les critères occlusaux et esthétiques plutôt que ceux anatomiques et fonctionnels.
Le principe de normalité définit au début du XXème siècle par Angle comme étant la classe I a toujours constitué une référence en orthodontie, elle se définit par un contact entre la cuspide mésio-vestibulaire de la première molaire supérieure avec le sillon intercuspidien de la première molaire inférieure, la Classe I canine est marquée par la position de la pointe cuspidienne canine maxillaire dans l’embrasure entre la canine et la première prémolaire mandibulaire.
Ce concept à bien connu des modifications depuis lors, Tweed a opter pour une occlusion thérapeutique avec des molaires maxillaires distoversées et des secondes molaires en inoclusion en position préfonctionnelle, avec les diamètres transversaux intercanins et intermolaires qui doivent absolument être conservés au cours du traitement ainsi que le repositionnement incisif (il s’agira le plus souvent de corriger une position avancée des incisives pour les mettre plus au moins droite) qui doit respecter le principe du triangle facial de Tweed basé sur son analyse céphalométrique.
Pour Ricketts, la première molaire maxillaire opère une légère distorotation ce qui positionne sa cuspide mesiovestibulaire en situation distale par rapport au sillon de la première molaire mandibulaire Andrews quand à lui, met la première molaire en situation de distoversion radiculaire et de ce fait, elle se situe dans une position légèrement plus reculée que dans la Classe I d’Angle. Slavicek décrit que dans des conditions normales, il existe un espace libre entre la face vestibulaire des incisives inférieures et la face linguale de leurs homologues supérieures, permettant une fonction libre. Cet espace libre est appelé angle d’ouverture intracoronaire. Il diminue ou disparaît entièrement lorsque les groupes antérieurs sont trop verticalisés, entraînant ainsi une situation traumatogène. L’angle d’ouverture intracoronaire garantit une fonction antérieure atraumatique. Au niveau de la région molaire, les deux cuspides vestibulaires délimitent avec la cuspide mésio- linguale une fosse médiane, dans laquelle va se placer, en occlusion de Classe I, la cuspide centrale vestibulaire de la première molaire inférieure. Les bords libres du groupe incisif inférieur sont positionnés légèrement en avant du plan A-pog. Damon dans son système prône l’augmentation des diamètres transversaux intercanins et intermolaires avec un contrôle accru du torque antérieure permettant ainsi un gain d’espace considérable, ce qui influence considérablement la décision thérapeutique pour ce qui est des extractions en cas de manque d’espace, en diminuant fortement sa proportion. Entre autre, cette augmentation des diamètres transversaux permet la diminution de l’apparence du corridor buccal (a-b).
Conclusion :
Après exposition de ses différents cas, une évaluation prospective mettrait en évidence une tendance aux extractions de prémolaires très souvent motivée non seulement par le manque d’espace mais essentiellement par le fait de permettre un bon repositionnement incisif. L’élargissement des diamètres transversaux des arcades un peu comme le préconise Damon est devenu une constante (flèches bleu), ceci nous permets une diminution voir l’élimination du corridor buccal et un gain d’espace considérable, d’où notre choix d’extraire essentiellement les secondes prémolaires, cela nous permets de satisfaire au critère de repositionnement incisif de Tweed sans pour autant perturber la courbe gingival offrant ainsi un excellent rendu esthétique. Le déficit d’espace dû à la petite largeur des secondes prémolaires par rapport aux premières est compensé par l’expansion transversale. Pour ce qui est de la position molaire, la classe I d’Andrews avec la légère distoversion radiculaire de la première molaire maxillaire reste notre préférer, elle confère à notre sens une meilleure stabilité dans le sens sagittal antéro-postérieur en étant associé à un recouvrement incisif de 2mm, et des centres interincisifs supérieur et inférieur alignés. Une canine supérieure en classe I entre la canine et la première prémolaire mandibulaire constitue une bonne sécurité latérale fonctionnelle.
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